Seine-Saint-Denis: Les enseignants en grève – Quel est le plan d’urgence réclamé pour sauver l’école publique ?

enseignants en colère en grève

En Seine-Saint-Denis, les professionnels de l’éducation se sont mobilisés, refusant de reprendre leur activité tant que leurs revendications n’étaient pas prises en compte. Leur principale exigence était l’attribution de ressources supplémentaires pour pallier la crise éducative sévissant dans le département. Ayant utilisé internet comme moyen de diffusion principal pour leur cause, ils avaient appelé à un rassemblement le lundi 26 février, devant le 125 boulevard de Raspail, à deux pas de l’institut Stanislas. Ce lieu avait été choisi symboliquement, car il se trouvait au centre d’une polémique liée à l’éducation, suite à la décision de l’ex-ministre Amélie Oudéa-Castéra d’inscrire ses enfants dans cet établissement privé, critiquant par là les manquements du service public éducatif.

Situation des élèves en Seine-Saint-Denis : Un enjeu critique

L’appel à la grève vient aussi souligner une situation jugée « particulièrement alarmante » pour l’éducation des jeunes résidant en Seine-Saint-Denis. Un rapport parlementaire publié récemment alarme sur le fait que ces élèves peuvent perdre jusqu’à une année complète d’enseignement due à l’absence de remplacement des professeurs indisponibles.

Le plan d’urgence réclamé par les enseignants

Les organisations syndicales représentatives du personnel éducatif ont uni leur force pour réclamer un plan d’urgence conséquent. Ce dernier devrait concerner autant l’enseignement primaire que secondaire, les professionnels demandant spécifiquement la création de plusieurs postes :

  • 5 000 enseignants
  • 2 200 accompagnants pour les élèves en situation de handicap
  • 175 conseillers principaux d’éducation

Le plan suggère également la mise en place de deux budgets supplémentaires, qui s’élèveraient à un total de 358 millions d’euros, pour couvrir ces coûts supplémentaires.

Perspectives de la mobilisation

La détermination des enseignants semble inébranlable et la reconduction du mouvement n’est pas exclue. Ils espèrent par cet acte de mobilisation attirer l’attention des décideurs sur la nécessité d’intervenir urgemment pour le bien-être des élèves et la qualité de l’enseignement en Seine-Saint-Denis.

Noter cet article post
Anthony Cardia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *