Le Haut Potentiel Intellectuel (HPI), couramment associé à l’idée d’individus « surdoués », suscite une attention croissante dans la société contemporaine. Cet intérêt pour les HPI se manifeste à travers un spectre d’émotions variées, oscillant entre une curiosité enthousiaste et une certaine réserve, voire de l’agacement, chez le grand public. L’intérêt pour ce sujet n’est pas seulement l’apanage des professionnels de la psychologie ou de l’éducation, mais il s’étend à différentes couches de la société, reflétant un engouement culturel et médiatique notable.
Nicolas Gauvrit : Un Regard critique sur la popularité du HPI
Nicolas Gauvrit, expert en mathématiques et sciences cognitives :
- Contribue au débat sur les personnes à haut potentiel.
- Offre une perspective critique sur la perception publique du HPI.
- Explore les nuances et complexités du haut potentiel intellectuel.
- Questionne l’attention accordée au phénomène du HPI.
Réflexions sur l’Impact Sociétal du HPI
Le HPI soulève des questions importantes sur son impact sociétal et les attentes qu’il génère. L’intérêt marqué pour les individus surdoués, tant dans les médias que dans le discours populaire, invite à une réflexion sur les implications de cette tendance pour les personnes réellement concernées par le HPI. La manière dont la société reconnaît et valorise le potentiel intellectuel exceptionnel peut avoir des répercussions sur l’identification, le soutien et l’intégration des personnes à haut potentiel dans différents domaines de la vie quotidienne.
L’engouement pour les HPI : une tendance passagère ?
La médiatisation des personnes à haut potentiel entraîne plusieurs réactions :
- Lassitude chez certains, y compris les professionnels de l’éducation, face à l’attention croissante.
- Défi pour les enseignants : concilier le soutien aux profils atypiques et aux élèves en difficulté.
- Crainte d’une mauvaise allocation des ressources éducatives.
- Émergence d’une niche commerciale : offres de diagnostics coûteux ciblant ceux qui attribuent leurs problèmes à une haute intelligence, sans considérer d’autres troubles.
Le besoin de diagnostic : est-il justifié ?
De nombreuses personnes cherchent à être diagnostiquées en raison des caractéristiques des HPI et de leur reflet dans le miroir de l’effet barnum. Gauvrit reconnaît l’importance du test de QI pour ceux qui cherchent à comprendre un sentiment de décalage ou qui envisagent un saut de classe pour leur enfant. Cependant, il est souligné que le diagnostic n’est pas toujours pertinent, en particulier si les raisons derrière la démarche ne sont pas examinées au préalable par un psychologue qualifié, qui pourra également évaluer les risques émotionnels associés aux HPI et aux résultats.
- Désir de compréhension personnelle
- Possibilité de saut de classe pour un élève
- Valorisation d’un individu en lui soulignant un potentiel intellectuel élévé
La multifacette de l’intelligence et sa mesure
Selon Nicolas Gauvrit, le QI, bien qu’utile pour identifier les HPI, présente des limites :
- Mesure principalement l’efficacité intellectuelle générale.
- Laisse de côté d’autres dimensions importantes comme l’intelligence sociale et la créativité.
Lectures complémentaires pour approfondir
- Les Surdoués ordinaires – 2014, PUF
- Des têtes bien faites : défense de l’esprit critique – 2019, avec Sylvain Delouvée, PUF
- Psychologie du haut potentiel : Comprendre, identifier, accompagner – 2021, avec Nathalie Clobert, De Boeck
- Dans la tête des HPI. Ce que nous dit la science – 2023, de Nicolas Gauvrit, Jean-François Marmion et Thomas Mathieu, Éd. Les Arènes
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