DYS: Comment enseigner à un enfant présentant un DYS?

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DYS. Généralement, les troubles DYS font allusion ou référence aux troubles cognitifs spécifiques et aux troubles d’apprentissages que ces derniers peuvent facilement induire. Ainsi, les troubles cognitifs spécifiques font leurs apparitions pendant que l’enfant grandit ou se développe.
 
Ils peuvent également survenir un peu avant les premiers apprentissages de l’enfant et perdurent jusqu’au stade adulte. Dès qu’ils s’installent, les troubles cognitifs affectent la vie scolaire, sociale et professionnelle de l’enfant.

Ils peuvent aussi avoir des incidences sur l’équilibre psycho-affectif de l’enfant. C’est la raison pour laquelle il importe de procéder très vite à leur repérage, leur diagnostic ou leur dépistage.
 

DYS: Les conséquences?

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Parmi ces troubles, certains ont des conséquences sur les apprentissages précoces de l’enfant. C’est-à-dire sur le langage et le gestuel de ce dernier.
 
Pendant ce temps, d’autres parmi ces mêmes troubles vont affecter les apprentissages scolaires de l’enfant. Il s’agit, dans ce cas, du langage écrit et du calcul. Ainsi, on parle très souvent de troubles spécifiques des apprentissages.
 
Il faut remarquer que ces troubles sont la plupart du temps innés. Cependant, il peut arriver que certains enfants en souffrent après avoir été victime de dommages importants tels qu’un traumatisme crânien, d’une opération récente ou encore d’une tumeur au niveau du cerveau.
 

Les 6 catégories de dys

En conséquence, ces derniers voient leurs apprentissages affectés négativement par la présence de tels troubles.
Il est possible de regrouper ces troubles en six grandes catégories. Il s’agit :
 
– Les troubles spécifiques liés à l’acquisition ou à la maîtrise de l’écrit. Il s’agit entre autres de la dyslexie et de la dysorthographie.
– Les troubles spécifiques portant sur le développement du langage oral. Il s’agit ici de la dysphasie.
– Les troubles spécifiques qui affectent le développement des fonctions motrices ou spatiales. On parle de la dyspraxie.
– Les troubles spécifiques ayant un impact important sur le développement des processus attentionnels. Ils portent aussi sur les fonctions spécifiques. On parle, en ce moment, de troubles d’attention avec ou sans hyperactivité.
– Les troubles spécifiques qui agissent sur le développement des mécanismes mnésiques.
– Les troubles spécifiques qui sont relatifs aux activités numériques. On parle à ce niveau de dyscalculie.
 

Les différents types de troubles DYS

Plusieurs études ont porté sur les troubles DYS et les points qui en ressortent sont divers et variés. Cette variation tient compte des pays et des époques.
 
En tenant compte de la nature des troubles qui sont pris en compte dans l’étude et de leur degré de sévérité, on se retrouve entre 1 et 10 %. Dans le même temps, en France, il est question d’une fourchette allant de 6 à 8 % de troubles DYS.
Autrement, environ 4 à 5 % des apprenants présents au sein d’une même classe souffrent de la dyslexie pendant que 3 % environ souffrent de la dyspraxie et 2 % de la dysphasie.
 
En France, il n’y a pas eu d’étude fiable qui puisse permettre d’avoir ou de ressortir à ce jour des chiffres clairs au sujet des troubles DYS.
 
Il revient aux parents de formuler la demande de reconnaissance du handicap de leur enfant au niveau de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Ils doivent faire ladite demande dans leur département de résidence. Il existe un formulaire de demande spécialement conçu pour la circonstance.
 
Ainsi, pour statuer, il revient donc à la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) de se référer aux résultats des évaluations effectuées par les différentes équipes pluridisciplinaires des MDPH.
 

DYS: Les action des équipes

À partir de là, les équipes concernées vont tout simplement prendre appui sur le guide barème ou le guide d’évaluation pour opiner.
 
À noter que le premier n’est rien d’autre que le référentiel qui permet de préciser le niveau ou le taux d’invalidité dont il est question alors que le second est ce qui aide à apprécier de manière concrète les déficiences de l’apprenant, son droit puis les besoins en compensation qui s’imposent.
 

Focus sur le cas de la dyslexie

Quelle est la nature des troubles spécifiques liés à la maîtrise ou à l’appropriation du langage écrit connu également sous l’appellation de « dyslexie » ou de « dysorthographie » ?
 
En réalité, il est question d’une modification profonde ou d’une altération particulière et importante qui affectent la capacité à lire (dyslexie) et/ou à produire des écrits et de l’orthographe de façon simple et cohérente (dysorthographie).
 
Ces troubles font surface dès les premières périodes qui précèdent le moment d’apprentissage et se présentent sous la forme d’une incapacité à appréhender le stade dit alphabétique du processus d’apprentissage de la lecture.
 
À la prochaine étape, ce même trouble va se manifester par l’incapacité à garder en mémoire la présentation visuelle des mots ou des phrases et à les reconnaître de façon générale. À ce niveau, on parle du stade orthographique. À partir de là, la lecture de l’élève atteint est très hésitante.
 
Elle s’effectue très lentement ou au ralenti, elle est truffée d’erreurs, et ceci malgré les efforts notables de l’apprenant.
 

DYS: Que se passe-t-il?

L’orthographe qui est censée se dérouler de la façon la plus normale, tout en évoluant au même rythme que la reconnaissance des mots, va prendre un coup.
 
Il faut tout simplement noter que la déficience qui caractérise la dyslexie est variable. Elle est fonction des personnes qui présentent de tels troubles et peut s’accompagner ou non de ce qu’il convient d’appeler un trouble de calcul, de la coordination motrice ou des troubles liés à l’attention. Ces derniers peuvent être avec ou sans hyperactivité.
 
Lorsque ces troubles sont en association, la situation est plus inquiétante et se manifeste par ce qui suit :
 
– Des difficultés à reconnaître les mots ;
– Des difficultés à faire une lecture correcte, limpide et audible ;
– Des difficultés à procéder au découpage des mots dans une phrase ;
– Une grande lenteur lors de la lecture ;
– Une réelle difficulté dans la compréhension des textes ;
– Des peines à écrire ou des écrits très peu lisibles (dysgraphie) ;
– Beaucoup de faute d’orthographe ;
– Etc.
 
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Anthony Cardia

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